lundi 23 novembre 2009

judgment day 2

La notion de temps est prépondérante à la profession de graphiste. Elle pourrait aller jusqu'à définir la qualité du rendu, la pertinence d'une idée, l'ampleur du travail. Nous le savons, les délais raccourcissent, les projets se multiplient. Et encore faut-il que la qualité domine!

Cette variable est venue imposer un rythme effréné lors des délibération du jury grafika. Imaginez, 1000 pièces à analyser, regarder, manipuler, lire, comprendre, interpréter, apprécier (ou non!), en 15 heures. Ça fait 67 projets à l'heure. Plus d'un à la minute. Ça m'amène à d'autres constats sur la profession, et sur ces deux journées :

1- Une pièce doit avoir un grande force de persuasion pour retenir l'attention d'un jury. En si peu de temps, la communication doit s'instaurer dès le contact établi entre l'objet et l'individu.

2- Il n'est pas mauvais de savoir travailler vite. Mais bien!

3- Il y a plein de façons de capter rapidement l'attention. On peut crier très fort, ou encore simplement dire les bons mots. Parfois, nous arrivons à crier très fort les bons mots. Certains projets faisaient de même.

4- Les décisions sont rapidement prises. Et doivent être assumées.

Malgré ce rythme accéléré, le processus de délibération a été fait avec un grand respect envers les projets et les concepteurs. Et n'ayez crainte, ce sont les conditions qui règnent à tous les concours, d'année en année.

En passant, je souligne la très grande qualité des projets étudiants. La relève est extrêmement forte!

J'ai beaucoup apprécié mon expérience au sein du jury grafika de cette année. Merci à Mélanie et toute l'équipe chez Infopresse pour le bel accueil et la qualité de l'organisation. Merci à Sylvain Allard ainsi qu'à tous les membres du jury pour leur engagement, leur patience et leur passion. C'est contagieux!

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