samedi 26 septembre 2009

Lego mania


Voici un jeu tout à fait sympathique auquel s'est adonné l'illustre illustrateur Christoph Niemann, en s'introduisant dans la salle de jouets de ses enfants. Les images produites suite à ses manipulations de Legos sont simples et dépouillées, à la limite de l'ordinaire. L'intérêt de ses manipulations vient d'abord du fait que ça bouleverse le principe même des Legos. Là où l'on incitera d'avantage aux assemblages complexes des multiples pièces, dans le but de reproduire, de façon presque maniaques, des répliques d'objets, Niemann fait dans la suggestion et non dans la représentation, rendant presque obsolète la faculté technique du bloc Lego. Appuyées de références manuscrites sur des lieux, des objets, des scènes de vie qu'il nous propose, les images sont soudainement crédibles. Le jeu devient celui d'interpréter ces scènes du quotidien intime. La mécanique s'effectue à un niveau cognitif, dans l'imaginaire de chacun, dans la façon de s'approprier les références, plutôt que dans l'assemblage des pièces proprement dites du Lego. Exercice de persuation tout à fait réussi!

L'art de faire croire n'importe quoi à partir de presque rien, de façon ludique et sans prétention. Ça devrait être l'une des quêtes ultimes de tout designer.












jeudi 24 septembre 2009

Couper-coller

Voici un échantillonnage d'affiches de groupes de musique, connus et moins connus. Ils ont en commun des caractéristiques plastiques : l'utilisation de la typographie à la main et/ou de l'illustration et/ou du collage et/ou de la photocopies et/ou l'ensemble de ces options. Le fait-main est tout à fait à propos lorsque nous traitons de sujets expressifs, tel que la musique.
















jeudi 17 septembre 2009

Sous la couverture

Je suis un grand admirateur des couvertures de livres et j'accumule les sites et les blogues qui se dédient à cet art. Voici simplement un éventail de propositions qui me permettent de comprendre l'essence du contenu tout en m'invitant à pousser plus loin mon interprétation de ce qui semble raconté. Comme l'affiche peut si bien le faire à de trop rares occasions, la couverture de livre se prête bien à cet exercice d'ouverture. Les idées sont livrées en offrande à qui bon saura les intercepter, se les approprier et leur donner vie dans des récits personnels qui façonnent notre compréhension du sujet. Les livres racontent des histoires. Les jaquettes nous proposent des visions alternatives de ces histoires.



















samedi 12 septembre 2009

Hommage au cercle


Le collectif australien Coop rend ici hommage au cercle, dans une brochure complètement dédiée à l'exploration graphique de la forme géographique la plus pure qu'il soit. Cet exercice de style, dont la contrainte principale est soumise à la forme et non au contenu (fait plutôt rare), ne s'adressant à aucun client, ne répondant à aucune commande sinon celle soumise à une recherche absolue d'esthétique, s'inscrit dans une démarche floue, quasi-artistique. Parce qu'en bout de ligne, bien que les contraintes fassent partie intégrante des communications graphiques, qu'en est-il lorsque nous devenons libres de choisir ses propres contraintes? De l'obstination, de l'obsession, ou un paradoxe insensé? Ou pourquoi pas une simple façon de faire du graphisme libre?

Graphisme et liberté, un autre paradoxe...